Mon interview sur Normandie Actu :
Quelles solutions pour améliorer le transport en Normandie ? Les propositions de Jean-Christophe Loutre, candidat UPR aux élections régionales de décembre 2015 en Normandie.
Mise à jour : 02/11/2015 à 10:59 par La Rédaction
[TRIBUNE] Trains en retard, usagers en colère, trajets qui s’allongent, circulation dans les grandes villes… Autoroutes, ponts, trains, lignes autocar : comment améliorer les liens entre les principales villes de Normandie ? Faut-il créer de nouvelles lignes ? La Ligne nouvelle Paris-Normandie a-t-elle un avenir ? Faut-il réaliser le contournement de Rouen ?
Jean-Christophe Loutre (Union populaire républicaine) souhaite déposer une liste pour les élections régionales de décembre 2015 en Normandie. Voici sa tribune :
« Garantir le maintien des lignes TER existantes »
Un sondage TNS-SOFRES publié le 29 octobre nous crédite de 2% d’intentions de vote. Ce chiffre doit correspondre, à peu de chose près, au pourcentage de la population française qui a connaissance de l’UPR et a déjà entendu parler de François Asselineau, son président. Chacun peut donc imaginer la marge de progression potentielle lorsque l’UPR sera porté à la connaissance des français. Pour ces élections, l’Union Populaire Républicaine est bien le parti qui monte, malgré le silence des médias.
La question de la mobilité et du transport est fondamentale. Nous souhaitons, bien évidemment, garantir le maintien des lignes TER existantes, faciliter l’accès des gares aux personnes à mobilité réduite, entretenir convenablement les infrastructures pour garantir un niveau de service public élevé. Cependant, cela n’est pas possible sans les investissements nécessaires.
Ce que nous sommes justement les seuls à expliquer aux Normands et aux Français, c’est que les entreprises chargées de la gestion de services d’intérêt économique général ou présentant le caractère d’un monopole fiscal sont soumises aux règles des traités européens (Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne ou TFUE) et notamment aux règles de concurrence.
« Si nos services publics sont démantelés, c’est parce que nous y sommes contraints par les traités européens »
Ainsi, selon l’article 26 du TFUE, l’un des principes fondamentaux de l’Union européenne est “la libre circulation des marchandises, des services et des capitaux”. Ce principe a des conséquences directes : suppression des obstacles aux investissements étrangers dans tous les domaines, liberté de délocalisation des entreprises (renforcé par l’article 63 du TFUE), mise en concurrence des entreprises et des services, en particulier des services publics, via l’article 106 du TFUE, Alignement des salaires pratiqués sur les salaires les plus bas.
Ainsi, si nos services publics sont démantelés et privatisés un à un (la Poste, gaz, autoroute, téléphone, médecine, enseignement, etc.), c’est tout simplement parce que nous y sommes contraints par les traités européens.
LNPN, contournement de Rouen : « consulter les Normands par référendum »
Nous sommes les seuls à dénoncer et expliquer ces mécanismes et à s’opposer à la privatisation du TER prévue pour 2019, imposée par l’Union européenne. Les Britanniques, après 20 ans de privatisation, payent les tarifs les plus élevés d’Europe pour voyager dans du matériel en mauvais état qui a causé de nombreux accidents. Nous ne devons pas faire cette même erreur.
Pour la ligne nouvelle Paris-Normandie et pour le contournement de Rouen, comme pour tous les autres grands projets d’infrastructures coûteux qui mettent bien souvent les populations devant le fait accompli, nous voulons restaurer la démocratie en consultant les Normands par référendum.
En effet, ces projets divisent les Normands parce qu’ils ont un impact majeur et durable sur l’environnement et les paysages mais aussi parce qu’ils engendrent une forte hausse des impôts et de la dette de la région. La prise de décision finale doit être donnée aux citoyens, en les consultant par référendum, après les avoir dûment informés des avantages et des inconvénients. Une commission citoyenne et indépendante devra être diligentée pour évaluer l’intérêt public et économique des grands projets financés par la Région.
« Les aides européennes ne sont en réalité que l’argent des contribuables français »
Nous souhaitons aller plus loin en instaurant le référendum local d’initiative populaire lorsqu’une pétition citoyenne est soutenue par au moins 1% de la population.
On ne peut aborder la question du financement de ces projets sans préciser que la France est contributeur net au sein de l’Union européenne. Cela signifie que nous versons tous les ans plus à l’UE pour son fonctionnement qu’elle ne nous en restitue sous forme des différents “fonds européens” (perte sèche d’environ 8 milliards d’euros). Nous souhaitons donc informer les citoyens de l’origine réelle des prétendus “fonds européens”. Cela est vrai également pour les agriculteurs dont les aides « européennes » (PAC, …) ne sont en réalité que l’argent des contribuables français.
Ainsi, nous sommes les seuls à expliquer précisément l’impact nocif de l’Union européenne sur la situation des régions, des départements et des communes et les seuls à proposer sans ambiguïté la sortie sereine et légale de la France de l’Union européenne via l’article 50 du TUE, de l’euro et de l’OTAN, afin de redonner aux Français la maîtrise de leur destin.
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