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Quelles solutions pour enrayer la hausse du chômage en Normandie ? Les propositions de Jean-Christophe Loutre, candidat UPR aux élections régionales de décembre 2015 en Normandie.
Mise à jour : 19/10/2015 à 17:04 par La Rédaction
71 283 demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A en Basse-Normandie, à fin août (+ 3,8% sur un an) ; 107 151 en Haute-Normandie (+ 3 % sur un an). Quelles solutions proposez-vous pour enrayer cette hausse dans la grande Normandie ? Quelles pistes pour la jeunesse ? Quel travail, demain, dans la grande Normandie ?
Jean-Christophe Loutre (Union populaire républicaine) souhaite déposer une liste pour les élections régionales de décembre 2015 en Normandie. Voici sa tribune :
L’Union populaire républicaine (UPR) compte près de 9000 adhérents et présente près de 2000 candidats aux prochaines élections régionales. Or, vous n’en avez probablement JAMAIS entendu parler. Pourquoi ? L’UPR subit, depuis sa création en 2007 par son Président François Asselineau, une censure politique en France, où le débat autour de la sortie de la France de l’Union européenne est interdit. Ce débat est monopolisé par les extrêmes qui, tout en étant « euro-critiques », ne proposent jamais sans ambiguïté la sortie de l’UE*, neutralisant la colère des français et les divisant sur des sujets polémiques pour lesquelles nous n’avons plus aucun contrôle, comme l’immigration, encadrée par l’article 67 du TFUE**.« Les traités européens sont responsables du désastre actuel »
L’UPR, classé officiellement en parti « divers » et refusant tout extrémisme, s’efforce d’expliquer aux français l’origine de nos problèmes en s’appuyant sur les textes qui régissent le fonctionnement de l’Union Européenne. Grâce à nos analyses précises et irréfutables (consultables sur upr.fr), nous expliquons que les traités européens sont directement responsables du désastre actuel et pourquoi il est vraiment urgent de mettre provisoirement de côté le clivage droite-centre-gauche afin de se rassembler pour sortir de l’UE, de l’euro et de l’OTAN.
« On ne peut pas lutter efficacement (…) sans sortir de l’UE »
Dans ce sens, la lutte contre le chômage en Normandie ne peut s’envisager sans prendre en compte l’échelon national qui est lui-même directement lié aux contraintes que l’Union européenne et le traité de Lisbonne, rejeté il y a 10 ans par une majorité de français, nous imposent. Être élus d’une région ne permet pas de se libérer de ces contraintes, comme par magie.
Nous pouvons vous faire des promesses irréalisables et de l’enfumage pour vous séduire. Mais cela n’est pas compatible avec notre ligne politique, honnête et intègre, visant à respecter l’intelligence des français et à leur expliquer clairement les choses. La réalité, c’est qu’on ne peut pas lutter efficacement contre le chômage, l’austérité, les délocalisations, la destruction des acquis sociaux et des services publics sans sortir de l’UE.
Les français n’ont pas lu les traités européens que leur dirigeants, de droite comme de gauche, ont approuvés dans leur dos. Or ces traités sont des contrats qui ligotent notre démocratie. Laissés dans l’ignorance, les Français voient bien que rien ne change, qu’ils votent à droite ou à gauche.
« L’UE a mis en concurrence les pays européens »
Ainsi, les articles 32 et 63 du TFUE permettent à toutes les entreprises situées dans un pays de l’UE de fermer leurs usines dans le pays d’Europe où elles en possèdent, procéder à des transferts de capitaux pour ouvrir des usines de remplacement, dans tous les autres pays du monde, puis de rapatrier dans leur pays d’origine leurs propres productions fabriquées dans d’autres pays.
La plupart des délocalisations étaient rendues impossibles avant le traité de Maastricht. L’Union Européenne a délibérément mis en concurrence les pays européens avec les pays à bas salaires. Ainsi, les prises de position de nos dirigeants pour sauvegarder l’emploi en France sont inopérantes puisqu’il est exclu d’interdire les délocalisations.
« Réorienter les aides vers les PME/TPE locales et l’artisanat »
Malgré les belles promesses, les enjeux fondamentaux se situent au-delà de la région, pour laquelle nous proposons d’ores et déjà les mesures de bon sens suivantes, avec Jean-Christophe Loutre : réorienter les aides vers les PME/TPE locales et l’artisanat, augmenter la part des aides allouées à la recherche et à l’innovation, développer des systèmes de financement alternatif. Pour la jeunesse, nous proposons notamment d’augmenter les crédits à l’apprentissage tout en les priorisant vers les jeunes les moins diplômés et en simplifiant les démarches administratives.
Les électeurs français se plaignent de leurs dirigeants politiques et de leurs mensonges permanents, mais ils sont les premiers responsables de cette situation s’ils s’abstiennent ou s’ils votent encore et encore pour ceux qui les trompent.
Notes :
(1) UE : Union européenne
(2) TFUE : Traité sur le Fonctionnement de l’Union Européenne
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