Collectivités. La présentation des têtes de listes normandes dans chacun des départements a été l’occasion pour l’Union Populaire Républicaine, l’une des 9 listes en concurrence pour les prochaines élections régionales, de réaffirmer ses positions politiques.
Les nouvelles régions, non ! La Normandie : peut-être
L’UPR est opposée à la nouvelle organisation des régions parce que les Français n’ont pas été consultés sur cette nouvelle organisation territoriale de la France. Mais aussi parce que ce découpage régional constitue pour l’UPR un démantèlement de l’Etat nation et un processus d’euro régionalisation. L’UPR juge destructeur un objectif de « Bruxelles » qui serait de traiter directement avec les régions.
Pour Jean-Christophe Loutre « il y a un consensus à 75% sur la région Normandie, pour autant un consensus ne vaut pas consultation des citoyens» et de dénoncer « les positions clivantes qui opposent artificiellement la Normandie et la Bretagne». Pour Claude Macé, tête de liste dans la Manche, « les relations avec Nantes ou Rennes sont parfois plus naturelles qu’avec Rouen ».
« Les Français ne sont plus en démocratie »
C’est ce qu’affirme l’UPR pour chacune des ses démonstrations. Jean-Christophe Loutre précise la position essentielle de sa formation politique « nous prônons une triple sortie, celle de l’Union européenne, de l’euro, et de l’OTAN pour redonner son indépendance à la France, qui n’est plus un état souverain. C’est l’application d’un processus dit de construction européenne rejeté pourtant par 55 % des Français lors du référendum de 2005. Les Français ont été dépossédés de leur capacité à choisir librement leur avenir, » et de dénoncer «un défaut de démocratie contraire au principe de souveraineté pourtant inscrit dans la Constitution».
Diviser par 2 le nombre d’élus régionaux
L’UPR érige dans ses priorités la division par 2 du nombre d’élus régionaux et insiste sur divers points comme l’instauration du référendum local d’initiative populaire, ou le retrait des drapeaux européens du Conseil régional et des établissements conventionnés. Il exprime ses réticences sur les projets d’infrastructures onéreux, en particulier ceux qui divisent les Français qui ne sont pas consultés. « Nous allons expliquer aux Français l’impact nocif de l’Union européenne sur la situation des régions, des départements et des communes ».
La conclusion est sans détour «l’enjeu au-delà de la Normandie est pour nous l’élection présidentielle et les élections législatives de 2017».
Les têtes de liste
Région Normandie: Jean-Christophe Loutre
Calvados: Térence Domer-Marie - Eure: Rémy Portier - Manche: Claude Macé - Orne: Jean-Christophe Loutre- Seine-Maritime: Laurent Montaron
Paul Astolfi
François Asselineau président de l’UPR
François Asselineau est diplômé de HEC et sorti vice-major de l’ENA en 1985.
Actuellement Inspecteur général des Finances, il a exercé des responsabilités au plus haut niveau dans l’appareil d’Etat : nombreux voyages avec le président de la République, plusieurs cabinets ministériels, directeur de cabinet de Charles Pasqua, de Françoise de Panafieu, etc. Il a été nommé Délégué général à l’Intelligence économique au Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie par Nicolas Sarkozy le 12 septembre 2004.
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